Astro-Réflexions : La science et l’astrologie

Je vous invite à écouter cet entretien dans lequel intervient le professeur Marc Henry, spécialiste de l’eau, de la cellule et de la physique quantique. Marc Henry essaye de comprendre l’eau sous tous ses aspects : physique, chimique et biologique en relation avec tous les phénomènes électromagnétiques. Il est aussi historien des sciences, épistémologue ainsi que philosophe tentant de comprendre l’émergence du phénomène de conscience en relation avec la physique quantique.
Dans cette vidéo, il parle de l’astrologie et de l’intérêt qu’il lui porte. Il y a quelques objections à apporter lorsqu’il aborde l’idée que l’humain serait absent de l’astrologie occidentale. La pratique astrologique, lorsque l’on fait de la consultation, nous place précisément au cœur de l’humain et de tous les questionnements qui l’accompagnent. Un autre point quand il avance le fait qu’on ne peut pas faire soi-même les calculs en astrologie occidentale sans le recours à l’informatique. Remarque curieuse, car l’on peut dresser, calculer les thèmes à la main (comme l’on disait avant) à l’aide des tables de maisons, des éphémérides et des régimes horaires. J’appartiens à la génération où l’informatique n’existait pas et il fallait donc tout calculer ! Mais je ne lui ferai pas querelle sur ces points de détail, car j’apprécie grandement son ouverture d’esprit, et ce quand bien même le surmoi scientifique pèse sur ses épaules. Enfin, je m’accorde avec lui sur le nécessaire balayage mystique et spiritualiste hors sol qui, selon moi, pollue l’astrologie et nuit à sa compréhension. Quant aux mythes grecs, c’est par ce canal que j’ai compris le langage astrologique et n’en déplaise à certains qui m’ont dit qu’ils se foutaient éperdument de la mythologie. Les pauvres, je me demande bien quel est leur langage astrologique. L’astrologie part du postulat que le mythe participe de la réalité. Certes, ce n’est pas scientifiquement « modélisable ». Lorsque Freud a élaboré son complexe d’Œdipe, il s’est appuyé sur le mythe éponyme.
Pour conclure, l’astrologie maya dont il est question, je ne la connais pas, mais suis fort curieux de la découvrir.
À présent, je me tais… et cède la parole au professeur Marc Henry qui préfigure cette future conjonction Saturne/Neptune dont je vous ai déjà parlé dans un podcast, à savoir la rencontre des savoirs spirituels et scientifiques.

Merci à Meredith Duquesne de m’avoir transmis ce document vidéo