Réflexions astrologiques : 2021, et après…

En ce début de l’année 2021, je vous présente tous mes vœux et vous remercie pour votre fidélité. Vos témoignages m’invitent à poursuivre inlassablement mon voyage en ce monde merveilleux qu’est celui d’Uranie. Explorations, observations, expérimentations passionnantes mais nécessitant beaucoup de recul critique. Ceci afin de ne pas sombrer dans une autosatisfaction bercée d’illusions. Il reste encore tant et tant à apprendre, nous n’en finirons jamais de découvrir un thème astral. La vastitude de l’être ouvre de tels champs à l’aventure céleste intérieure. Et si Rimbaud enjoignait à la poésie d’être en avant, il en va de même pour l’astrologie. Les deux puisent à la même source, celle de l’analogie qui tend un lien entre le haut et le bas. Qui nous rêve lorsque nous rêvons ?

Fin 2020

Nous avons claqué derrière nous la porte 2020. Nul regret. Depuis le 20 décembre, Jupiter et Saturne sont entrés en Verseau, abandonnant Pluton sur la terre aride, froide du Capricorne. La solitude sied à Pluton, il ne va pas s’en plaindre, il reste campé sur ses bases mais toujours sous l’étroite surveillance de Saturne. Le père garde sous contrôle son fils drapé de noir, jouant de ses facéties dans les profondeurs abyssales. Nos deux protagonistes (Saturne Pluton) des corridors sombres de l’histoire se retrouveront en Poissons, le 2/2/2054 ! Le jour de leur conjonction exacte se formera l’opposition des deux gouverneurs Jupiter Neptune dans l’axe Gémeaux Sagittaire. Encore du tangage pour l’humanité. L’eau sera-t-elle au centre de cette nouvelle configuration ? Sera-t-elle un enjeu économique et sanitaire ? L’idée d’une propagation à large diffusion, de façon sourde, silencieuse, sournoise et omniprésente est de l’ordre de la symbolique qui accompagne la configuration en ce signe… Le tout amplifié par l’opposition Jupiter Neptune.
Nous n’y sommes pas encore. Ayons une vue à court terme.

Cycle Saturne Pluton Poissons

Certes, Jupiter et Saturne sont en Verseau, ce cycle a entrepris son grand voyage en signe d’air, les prochains rendez-vous seront le :

  • 31/10/2040 à 17° 56 Balance
  • 7/4/2060 à 0° 47 Gémeaux
  • 15/3/2080 à 11° 53 Verseau

Il est manifeste que 2021 ne sera pas rose, la situation socio-économique et financière va passer par des phases très critiques, mouvementées. L’indice cyclique baisse encore un peu pour ensuite se stabiliser en 2022 et remonter progressivement et de façon constante à partir de 2023. Nous ne sommes donc pas encore sortis du tumulte, de la tourmente. Mais alors, quel espoir ?

Indice cyclique. Cliquer pour agrandir

D’un cycle l’autre

Cycle Jupiter Neptune Poissons

Cet espoir repose sur un basculement extrême, radical d’un cycle à l’autre. En effet, en l’espace d’un an, nous allons passer du carré Saturne/Verseau – Uranus/Taureau à la conjonction Jupiter-Neptune/Poissons en 2022.

Rectitude, tension, sécheresse, individualisme, pragmatisme et matérialisme pour le premier. Souplesse, détente, adaptabilité, collectivisme, utopie et humanisme pour le second. Un total renversement. La question qui se pose est la suivante : comment va s’opérer une telle transition ? Sur quelles bases ? La formation d’un cycle ne prend pas effet ipso facto lors de sa formation, il y a des prémices, des signes avant-coureurs. Le cycle Jupiter-Neptune/Poissons va se préparer cette année (ce cycle s’étant formé en Poissons en 1856, année entre autres des grandes inondations en France, et de la naissance du père de la psychanalyse, Sigmund Freud).

Séparatisme. Distanciation. Barrage. Fermeture… le tout imposé autoritairement. Autant de termes qui vont à l’encontre du cycle Jupiter Neptune/Poissons. Par conséquent, il apparaît certain que ce type de situation ne sera plus supporté ni toléré. Cette rupture de lien entre les êtres, on se voit sans se toucher, on se parle à mot couvert derrière un masque, bref, cet étouffement lent et persistant va se dissoudre sous la déferlante jovi-neptunienne. Les barrages qui installent une oppression vont céder. Par un phénomène de compensation, l’homme va réparer cette déchirure dans un élan irrépressible vers l’autre. Nous ne pouvons vivre sans lien, sans échange. Comme l’exprime si bien André Barbault : (…) le neptunien est secoué du frisson de la vie universelle jusqu’à sentir les fleuves de tous les continents couler dans ses veines en inspiration panthéiste. (Uranus Neptune Pluton. Ed. Traditionnelles. 2002 p.84)

Ce que je pense…

Pour vous livrer le fond de ma pensée sans en passer par des circonlocutions interminables, le cycle Jupiter-Neptune/Poissons nous invite à (re) mettre l’homme au centre de tout. L’homme dans sa dimension humaine et sensible (la précision s’impose car l’individualisme et le matérialisme ont considérablement abîmé notre relation à l’autre, et à la vie en général). Le cycle de 2021 met en tension Saturne et Uranus, c’est la lutte entre tradition et modernité, pour résumer (lire mes articles précédents). Devons-nous lâcher totalement l’un pour l’autre ? Non. Les dernières résistances dans un camp comme dans l’autre vont s’éprouver pour ensuite se fondre dans une conciliation par le cycle Jupiter Neptune/Poissons. Du moins, c’est ainsi qu’il faudrait que se fasse la succession de ces deux cycles. Si tel n’était pas le cas, nous irions alors vers des déconvenues épouvantables au fil des années. N’oublions pas la tonalité brumeuse, illusoire que véhicule aussi Neptune Poissons. Attention aux chimères, aux égarements humanistes, spiritualistes menant droit aux paradis superficiels sans exclure les artificiels ; l’ego spirituel y trouve de quoi se mirer… Le trop d’émotions submerge l’être dans des remous sans fin et dénués de sens, l’irrationnel prenant le pas sur le rationnel. De fait, un grand discernement sera nécessaire et celui-ci ressort de Saturne sans lequel rien ne tient, il est la vertébrale en toute chose. Mais là aussi, il s’agit du Saturne de la rigueur, de la sagesse, de l’exigence salutaire, de l’ordre équitable et non celui de la pauvreté, de la réification, de la solitude, celui que nous vivons actuellement.

Vers où ? Vers quoi ?

Alors, à quelle hauteur l’humanité va-t-elle s’installer ? Sur quels paysages s’ouvriront nos yeux ? La balle est dans notre camp, pour user d’un poncif. Si nous ne parvenons pas à franchir ce cap avec notre part d’humanité au bout des poings et bien plantée dans la terre mère, je crains alors que les belles configurations célestes de 2026 débouchent sur un monde où l’hyper technologie sera reine. Ce monde du transhumanisme, de la robotique à tout va, tous unis par la distance virtuelle. Soyons clairs, ce monde est déjà en place, il est trop tard pour l’arrêter. Mais nous pouvons encore préserver ce joyau précieux qu’est notre univers intérieur, ce que l’homme est au plus profond de lui-même, ce tissu sensible (mis à rude épreuve), mais qui ramène à la conscience la part essentielle de notre présence au monde. J’aime à certaines heures pâles voir la pythie de delphes hanter mes songes.
Allons-nous abandonner notre intelligence humaine au profit d’une intelligence artificielle, sortie tout droit, ô paradoxe épouvantable, de l’esprit même de l’homme ? Le futur transit de Pluton en Verseau pouvant s’articuler sur ce terrain : la quête effrénée de l’immortalité.

2026. J’ai volontairement gommé les aspects dissonants…

Saturne Neptune

Quel sens aura le futur cycle Saturne Neptune à 0° 46 Bélier en 2026 ? Ce cycle qui a ponctué la naissance du marxisme, du communisme, la révolution russe jusqu’à la mort de Staline et, en 1989, la chute du mur de Berlin, etc. Cycle en valeur de soulèvement de la base, des infortunés cherchant sa part d’oxygène pour surnager, survivre à l’étouffement, la misère. Oui, quel sens allons-nous lui donner ? Celui de ce nouvel ordre (Saturne) mondial (Neptune) — on va me taxer d’être un complotiste (rires). Ou celui d’un rapprochement entre la science (Saturne) et le spirituel (Neptune) marquant ainsi la naissance d’une nouvelle humanité (Bélier) ? Percevrons-nous ce « point suprême » si cher à André Breton qui résout le divorce entre la réalité (Saturne) et le rêve (Neptune) ? — on va me taxer d’être un doux rêveur (rires).

Cycle Saturne Neptune Bélier

S’il suffisait que deux astres changent de signe pour que le monde aille mieux, cela se saurait de toute éternité. La dynamique symbolique céleste évolutive se joue aussi dans notre capacité à intégrer et interpréter dans sa tonalité la plus harmonieuse la mélodie d’une configuration et quand bien même celle-ci annonce-t-elle un passage difficile. La fausse note affine l’oreille…

Ce n’est plus le débat entre le déterminisme et le libre arbitre qui se joue maintenant, mais l’homme face à sa propre conscience puisque c’est de lui que tout part, croît et change. Comme le soulignait Paracelse : L’astre agit avec celui qui cherche.

Fabrice Pascaud

À propos de l'auteur : Fabrice Pascaud

Astrologue et tarologue. 40 ans d’expérience. A été membre du comité de lecture de la revue « L’astrologue » fondée en 1968 par André Barbault. A exercé conjointement à son activité d’astrologue et de tarologue, le métier de journaliste durant 23 ans. Ses compétences ont été saluées par 4 étoiles dans le Guide de la voyance d’Anne Placier.

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16 Commentaires

  1. Hynek Gerhard 5 février 2022 à 18 h 37 min

    Bonjour Monsieur,
    Le hasard m’a fait voir votre analyse (Youtube) sur Macron, et j’apprécie vos conclusions.
    Mais je me présente: Autrichien vivant an France (et Suisse) depuis longtemps, je suis marié à Elizabeth Teissier. Journaliste de profession, j’ai traduit une vingtaine de livres d’E.T. et je me dérouille pas mal en astrologie.
    D’ailleurs, pendant longtemps nous avions le magazine d’André Barbault régulièrement, toujours passionné par l’astrologie mondiale…
    Je m’inscris à votre newsletter…
    Salutations astrales
    Gerhard Hynek

    • Fabrice Pascaud 6 février 2022 à 7 h 05 min

      Bonjour Monsieur,
      Merci de votre abonnement à ma newsletter. J’ai croisé Mme Tessier aux Éditions traditionnelles du 11 quai Saint-Michel dirigé par Mme et Mr Braire, ce haut lieu de la tradition et de la revue L’astrologue que vous citez.
      Je connais aussi Isabelle, la fille de Mme Tessier. Il fut un temps où nous nous réunissions en petit groupe dans un bistro à Paris pour parler astrologie, entre autres.
      Vous êtes ici le bienvenu. Mes salutations à Mme Tessier

  2. Sculier Béatrice 15 janvier 2021 à 16 h 33 min

    Merci pour ce bel article qui donne un peu de souffle, plus nécessaire peut-être encore que l’espoir. Pour ce qui concerne Neptune, j’y ai toujours vu une planète qui exprime l’ordre discret du monde, comme le cycle de l’eau et celui des mers dont les mouvements et les transformations s’opèrent rigoureusement. Pour ma part, j’aime à penser qu’elle est celle de l’anarchie, qui loin d’être une pensée du désordre est celle d’un ordre fluide, organique, vivant.
    Bonne année à vous. Et merci pour cette belle revue que je découvre aujourd’hui.

    • Fabrice Pascaud 15 janvier 2021 à 16 h 45 min

      Ah ! Neptune. « L’ébranleur de la terre », comme l’appelait Homère. Il peut véhiculer le meilleur comme le pire. L’anarchie ? Oui, dans son acception libertaire, celle de la liberté et de la fraternité.
      Merci pour votre message. Vous êtes la bienvenue.

  3. MMElanippe Mélusine ou la robe de Saphir. 12 janvier 2021 à 18 h 14 min

    J’écris sur Agora.VOX où vous êtes passé un temps je crois. Voici mes réflexions. Le marasme a vraiment commencé en 1982. Année : Mythe errant, THATCHER, Reagan. Le trio luciférien. Le chiffre 40 est important (et encore plus en ces période de quarantaine). Quarante la traversée du christ dans le désert, confronté au satanisme du consumérisme et de la pornographie. Ce qui nous fait : 38-39 ans de traversée dans le m…..r (homo-oeconomicus). Nous verrons dans deux ans si la courbe descendante s’inversera .En 2026 nous serons dans un trigone AIR 2026. Cela donne de l’espoir…Quarante ans: deux cycles jupiter-saturne (chacun dans des signes matérialistes)….Maintenant, nous passons dans 200 années de cycles jupiter-saturne en Air (comme au temps du Gothique-. Née un 11 du 12 1954 à Renaix près de la Basilique Saint-Hermes (11ème siècle). L’art goth (Chambord) vient de Picardie. J’y vois comme un signe, mais très cancérienne, aquatique: je suis une rêveuse et ait beaucoup d’imagination…..:-). Donc ATTENTION aux illusions…

  4. Melanippe 10 janvier 2021 à 11 h 56 min

    Une toute dernière remarque. Je pense que Pluton a Plutôt le rôle de « nettoyeur » et ce qui lui semble faux, il détruit. Exemple. En Balance: beaucoup de divorces. En scorpion: faux amour: le SIDA, En sagittaire: fausse religion: déclin de celles-ci, les églises se vident. Capricorne: les institutions sont remises en question, c’est le chaos. Je pense au contraire que Pluton en verseau va remettre dans l’ordre dans les « faux réseaux sociaux ». J’ai regardé une vidéo démontrant que plus la technologie avance plus l’éthique baisse..(exemple: le transhumanisme et les « prothèses » de survie-.

    • Fabrice Pascaud 10 janvier 2021 à 14 h 07 min

      Pluton détruit et régénère, selon.
      je partage votre opinion quant à son rôle de nettoyeur. L’éthique sera le grand enjeu de notre futur si l’on ne veut pas se faire engloutir.

  5. Mélanippe 10 janvier 2021 à 10 h 45 min

    Merci d’avoir passé mon commentaire. J’ai crains qu’il ne fut trop long….Il y a au moins un domaine qui a gagné si je puis dire, c’est l’astrologie. Les évènements planétaires ne furent jamais aussi synchrones. Ce qui m’a permis de trouver un certain apaisement en dépit de la perte de deux êtres chers (deux Oliviers du signe du lion). Lisant actuellement Gilbert Durand: les structures anthropologiques de l’imaginaire, j’intègre de plus en plus qu’à chaque mal (heure) il y a un bon côté. Je sais maintenant que ces deux arbres en moi se sont reliés pour être plus forts encores (les deux Olivier étaient le contraire l’un de l’autre). Gilbert Durand en parle bien: le redoublement. J’ai vécu ces pertes tragiques durant un très long carré de mon soleil (maison 12 sagittaire) et Neptune, peu après un trigone de ce même Neptune en trigone avec Vénus en scorpion. OLivier1 mort le jour de la Pentecôte 2019 (je l’appelais mon Dieu de Mende, Jehanne d’ARC puisqu’il en venait, rencontré le 1er mai 2005, Belenos), Olivier 2(né le jour de LUG), mort le jour de mon anniversaire, cette année. J’espère que ce nouvel ARBRE (séphirotique) renforcé guidera le monde du futur. Il est dit que nous rentrons cette fois vraiment dans une nouvelle ère (et 200 ans signe d’air: 10 conjonctions saturne-jupiter en air). Il n’ y a pas d’accouchement sans douleur. Janvier, le mois où il faut planter une graine. Olivier 2 était né en pleine conjonction saturne-jupiter proche du verseau en 1962. Son père fut ami de René Char. Il faut savoir perdre pour gagner…LE MAAT, mon modèle politique préféré….Née à Renaix à côté de la Basilique Saint-HERMES. il n’y a pas de hasard…

    • Fabrice Pascaud 10 janvier 2021 à 14 h 09 min

      Merci pour votre message. J’espère que vous allez mieux.
      « Structure anthropologique de l’imaginaire » est un livre fondamental que tout astrologue devrait lire ou devrait avoir lu. Sa lecture fut pour moi déterminante lors de mes années d’apprentissage

  6. PIERRE GÉRARD Sandra 10 janvier 2021 à 8 h 27 min

    Bonjour,
    Vos articles sont passionnants.
    Ce que vous dites me donne l’intuition qu’il va y avoir d’un côté la robotisation dans une recherche de toute puissance et d’un autre côté des Hommes qui vont vivre en petit comité se rapprochant des valeurs humaines essentielles et par extension de Mère Nature.
    Je vous souhaite tout le meilleur.
    S. Pierre Gérard

    • Fabrice Pascaud 11 janvier 2021 à 8 h 47 min

      Bonjour Pierre,
      merci pour votre commentaire. C’est un peu ça. Oui, comment allons-nous faire pour sauvegarder notre humanité, ne pas devenir des hybrides, une sorte d »anthropo-technologique. La vie intérieure sans pour autant se couper du monde.

  7. André Marylène 9 janvier 2021 à 21 h 27 min

    Merci Fabrice pour le partage de vos connaissance et de votre humanité; et combien je ressens votre analyse,puisque j’ai Saturne dans mon signe Solaire Sagittaire,trigone à Uranus R en Maison 1 en Lion et trigone à Mars en Belier maison neuf; ce mars en quinconce à mon Neptune, proche de ma Vénus ,en Scorpion. Et mon Mercure hors Soleil ,en Capricorne. Fini les voiles de l’idéalisme mais une vision juste, profonde de la réalité du monde.
    À quand le peuple prendra t’ il conscience qu’il fût entraîné dans un système construit,régi par une poignée d’industriels,notamment,l’industrie de l’alimentation?

    • Fabrice Pascaud 11 janvier 2021 à 8 h 48 min

      Merci de votre visite.
      La prise de conscience ! En effet, elle tarde mais elle reste encore possible. Espérons-le.

  8. Mélanippe 9 janvier 2021 à 17 h 52 min

    J’en profite pour vous souhaiter une année 2021 prête à tous les soubresauts (uraniens)en y mettant une touche de merveilleux même dans les moments de profondes souffrances. Annick de Souzenelle m’a beaucoup enrichie. Je ne peux m’empêcher de penser au chiffre 5. A la même conjonction en capricorne des trois planètes lourdes en capricorne, il y a 500 ans ont vécu et façonné notre monde actuel: François 1er, Léonard de Vinci (Lire Johan DREUE) et Michel de Notredame. Le 5, le pentacle, c’est aussi l’homme de Vitruve. Bien nommé: le centre de l’homme se situant autour du nombril comme le Vésuve. Annick de Souzenelle associe 19 du covid à la lettre QOF en hébreux (le soleil de minuit ou noir. Plein de vidéos sur Yoube. VA VERS TON TOI. C’est la QUINTEessence qui nous invite à retrouver la véritable immortalité (en soi). Le Soleil.

    Le Nombre 19.

    Le Nombre Dix-Neuf, le Soleil dans le livre de Thoth, est aussi la planète Habel/Saturne. Et pour comprendre ce qui apparaît comme un paradoxe d’attribuer Saturne à la lame du Soleil, il convient de se rapporter au chapitre IV, des Tables de la Loi qui nous indique clairement qu’Habel est bel et bien le frère jumeau de Kaîn/Soleil le Nombre Quatre, et la lame Quatre, l’Empereur dans le livre de Thoth. Comme il est expliqué dans ce chapitre, Kaîn/Soleil n’a pas tué Habel/Saturne, et comment pourrait-on tuer ce qui par essence est immortel…, mais il l’a sorti de la sphère organique temporelle en passant de l’homogène à l’hétérogène, faisant devenir Habel le gardien des cycles du temps Chronos/Saturne ; Kaîn /Soleil devient le centre du cercle des manifestations hétérogènes et matérielles, pendant qu’Habel/Saturne devient le centre des manifestations homogènes et spirituelles. Cette séparation est à l’origine de la création hétérogène des substances adamiques qui depuis prolifèrent. Ce Nombre Dix-Neuf est le premier de notre septième et dernier ternaire concernant les Arcanes majeurs (19-20-21), cette première position en fait un Nombre de la Providence, ce que confirme une nouvelle fois sa réduction théosophique (1+9 = 10). L’addition théosophique des Dix-Neuf premiers Nombres nous donne 190, et sa réduction théosophique 10, une déclinaison du Un la Providence.

    La Pierre Philosophale consiste à avoir découvert l’absolu, et dans l’Art de la science hermétique, pour parvenir à cette Pierre Philosophale il faut pratiquer l’analogie des contraires, cette voie du juste milieu qui est un retour à l’homogène, comme lorsque Kaîn et Habel était unis en tant que frère jumeaux. Ici encore nous devons nous reporter à cette loi d’Hermès énoncée dans les Tables d’Emeraude (…..). Celui qui s’attaque à CHRONOS (Saturne) risque surtout d’être chronophagé

  9. Patrick Lecomte 9 janvier 2021 à 14 h 10 min

    Je vous souhaite une très belle année 2021, Fabrice.
    Merci pour votre article, prudent et très bien senti. Vous laissez une lueur d’espoir, alors que moi je n’en ai plus. Plus aucune illusion sur le monde qui se dessine devant nous. Monde que vous décrivez succinctement, mais qui ne demande pas à ce que l’on s’attarde trop dessus. Vous avez dit l’essentiel : l’humain humanoïde en somme.
    Continuez à nous éclairer de votre lanterne. Merci à vous

    • Fabrice Pascaud 9 janvier 2021 à 17 h 47 min

      Je vous présente à mon tour tous mes vœux, Patrick.
      Les illusions sont une chose, l’espoir en est une autre. Parfois, les premières nous aveuglent tant que l’espoir a du mal à se frayer un chemin. L’humanité a déjà traversé des périodes bien plus sombres que celle que nous connaissons actuellement. A nous d’en tirer les leçons et d’œuvrer dans la bonne direction afin de ne pas vivre à nouveau des heures, des jours, des mois, des années sombres.
      Merci de votre visite.

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